Pep Guardiola quitte le Barça et "remercie ses joueurs"

"Je suis vidé, je dois me reposer. Mais je m'en vais très heureux", a déclaré le Catalan qui sera remplacé par son adjoint Tito Vilanova. Un soupçon de continuité pour conjurer la fin d'un cycle exceptionnel.

L'information bruissait depuis plusieurs semaines mais personne n'osait y croire. Sandro Rosell, le président du FC Barcelone, puis Pep Guardiola lui-même, ont annoncé la fin de leur aventure commune, vendredi 27 avril. Le Catalan quitte ses fonctions d'entraîneur du club. "C'est le plus grand entraîneur passé par le Barça" a déclaré, en forme d'hommage le président Rosell devant un parterre de journalistes, de photographes et de joueurs.

Ces derniers, le visage grave à l'image de Xavi ou Puyol, les leaders du vestiaire sont apparus marqués par la décision qui leur avait été annoncée au préalable. Un absent néanmoins, Lionel Messi. Le triple ballon d'or, couvé par son coach depuis quatre ans, n'a pas tardé à réagir sur sa page facebook :

"Avec toute l'émotion que j'ai ressentie aujourd'hui, j'ai préféré ne pas venir à la conférence de presse de Pep... Je veux le remercier de tout coeur pour ce qu'il m'a apporté dans ma vie professionnelle mais aussi privée. Tous les journalistes cherchent des marques de tristesse chez nous, les joueurs. J'ai décidé de garder tout ça pour moi"."Vous n'imaginez pas le plaisir qu'ils m'ont donné"
La décision était prise depuis le mois d'octobre et il espère qu'elle n'a pas eu d'influence sur l'équipe. L'entraîneur le plus titré du FC Barcelone justifie ainsi sa décision :
"Je suis vidé, usé et je dois me reposer, quatre ans c'est une éternité."

Les observateurs ont, en effet, souvent souligné son investissement total, que ce soit au niveau technique, tactique mais aussi psychologique. "Je remercie les joueurs. Je n'imaginais pas pouvoir vivre de tels moments. J'ai gardé mes yeux d'enfants au Barça."
"Je m'en vais en paix avec moi-même (...), avec la sensation d'un travail bien fait. Et je le dis après avoir perdu deux titres", a-t-il ajouté, après l'élimination du club catalan par Chelsea en demi-finale de la Ligue des champions et en attendant le probable sacre du Real Madrid en championnat : "Vous n'imaginez pas le plaisir qu'ils m'ont donné. Moi, quand j'imaginais un match, eux le rendaient possible."

Possible d'aligner une feuille de statistiques à froisser les toujours impeccables costards sur mesure qui ont alimentés la légende de "Pep le Catalan" : 242 matches avec Barcelone, pour 175 victoires, 46 nuls et 21 défaites, 618 buts marqués pour 178 encaissés (source Opta).Vilanova, l'adjoint successeur

Alors que le nom de Marcelo Bielsa (Bilbao) circulait, c'est l'adjoint de Guardiola, Tito Vilanova, qui prend la succession. Cette nomination, sur proposition du directeur sportif Andoni Zubizarreta, clos immédiatement un débat qui n'aurait pas manqué de s'ouvrir. A la grande surprise des spécialistes.

"L'équipe fonctionnait grâce à notre duo" a analysé Guardiola qui a été consulté sur le choix de son remplaçant. "J'ai dit à Tito que s'il se sentait assez fort il devait y aller.»

Lueur d'espoir et source d'inquiétude à la fois pour les fans barcelonais, il a annoncé "[qu'] il recommencera bientôt à entraîner", précisant toutefois que ce n'est pas pour "tout de suite"? Car il "n'en a pas envie".
Arsène Wenger a été l'un des premiers à réagir à cette information :
 C’est une surprise pour moi, confie l’entraîneur d’Arsenal. Après les déceptions qu’il a pu vivre contre le Real ou Chelsea ces derniers jours, ce n’est peut-être pas le moment pour prendre une décision. Je crois que la philosophie du Barça est d’être au-dessus d’un championnat gagné ou perdu."

Déjà l'an dernier, Pep Guardiola sous-entendait que la saison 2011-2012 pourrait être sa dernière à Barcelone. "Je crois que mon temps à Barcelone est en train de se terminer", avait-il dit dans un entretien avec la chaîne de télévision italienne Rai.La tentative désespérée de la presse catalane.
La presse sportive espagnole ne s'y était donc pas trompée, elle qui a titré vendredi sur ce départ. "Les garçons, je quitte le Barça" : pour le quotidien madrilène "Marca", le couperet était en effet déjà tombé. "Pep s'en va" : le même gros titre barrait la Une des deux journaux sportifs catalans, "Mundo deportivo" et "Sport", qui annoncaient eux aussi le départ de Pep Guardiola, après quatre ans à la tête de l'équipe, couronnés par 13 titres.

"La décision est prise, mais l'espoir fait vivre. Où seras-tu mieux qu'au Barça ?", lançait en désespoir de cause "Sport", par-dessus une grande photo de Pep Guardiola assis, mains jointe et visage baissé.

Pep Guardiola, 41 ans, a depuis son arrivée mené le club vers des sommets : deux fois vainqueur en Ligue des champions (2009, 2011), deux fois champion du monde des clubs (2009, 2011), trois fois victorieux en Liga (2009, 2010, 2011), il a aussi remporté une Coupe du Roi (2009), deux Super coupes d'Europe (2009, 2011) et trois Super coupes d'Espagne (2009, 2010, 2011).
Avant de quitter, au bord des larmes, la salle de presse du FC Barcelone, Pep Guardiola a déclaré : "J'aurais pu rester mais je n'aurais pas été l'entraîneur que le club mérite." A l'humilité à et à la lucidité de leur coach, les Barcelonais auront à coeur de répondre par une victoire face à l'Athletic de Bilbao en finale de la Coupe du Roi. Une dernière fois. Avant de se projeter sur l'avenir, de se réinventer et de gagner à nouveau car, "seuls ceux qui gagnent ont raison".

Réf : nouvelobs.com


Chelsea fait tomber Barcelone


Grosse sensation au Camp Nou mardi soir : le tenant du titre, le FC Barcelone, s’est fait sortir par Chelsea, pourtant réduit à 10 (2-2). Les Blues empêchent ainsi les Blaugrana de défendre leur titre et retrouvent une finale de C1, quatre ans après leur dernière.

FC Barcelone-Chelsea 2-2
FC Barcelone : Busquets (35e), Iniesta (44e)
Chelsea : Ramires (45e+1), Torres (90e+1)
Quelle sensation ! Au terme d’un match au scénario complètement fou, Chelsea est venu créer la surprise en allant arracher un nul au Camp Nou (2-2), qui les qualifie pour la deuxième finale de leur histoire en Ligue des Champions. De finale, le Barça n’en connaîtra pas de nouvelle et ne pourra pas défendre son titre, comme en 2010. La similitude avec ce dernier épisode est d’ailleurs incroyable. Comme l’Inter il y a deux ans, Chelsea est parvenu à tenir le choc à 11 contre…10, pendant 52 minutes. Menés à ce moment-là 1-0, grâce à un but opportuniste de Busquets, servi par le jeune Cuenca, titulaire surprise (1-0, 35e), les Blues, privés rapidement de Cahill, blessé (13e), semblaient partis pour vivre une soirée compliquée. L'expulsion, stupide, de Terry pour un coup de genou volontaire dans le dos de Sanchez (38e) facilitait en effet considérablement la tâche des Blaugrana, qui doublaient la mise par Iniesta, lequel concluait une action d’école avec ses compères Sanchez et Messi (2-0, 44e).

Mais un véritable coup de théâtre survenait lorsque le lob astucieux et splendide de Ramires, trouvé dans le dos de la défense par Lampard, refroidissait les 96 000 supporters du Barça juste avant la pause (2-1, 45e+1). Un but qui changeait tout. D’autant qu’après la pause, Messi manquait un penalty, sa tentative trouvant la barre (49e). De quoi donner encore plus de regrets au Barça. Déjà pas en réussite jusque-là (4e, 20e), et trouvant ensuite le poteau sur une frappe à mi-distance (83e), l’Argentin était encore dans un mauvais soir et entraînait toute son équipe derrière lui, qui rencontrait toutes les peines du monde à trouver les espaces dans la surface adverse. Cuenca (62e) et Mascherano (90e) tentaient bien leurs chances mais trouvaient sur leur route un Cech impérial. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Torres, fraîchement entré, se permettait d’achever ses compatriotes et calmer le Camp Nou en allant tromper Valdès sur un contre rapide (2-2, 90e+1). De quoi faire exploser le banc londonien et un Di Matteo décidément porte-bonheur. Chelsea cherchera à décrocher son premier titre en Ligue des Champions, à Munich, le 19 mai prochain...
Les joueurs du match
Comme au match aller, il a été quasiment infranchissable. Petr Cech semble retrouver la grande forme et s’est imposé en maître dans sa surface, malgré deux buts encaissés sur lesquels il ne peut rien. A l’autre extrémité, ou plutôt pas très loin de lui, Didier Drogba a encore livré un match exemplaire dans son repli et le combat qui l’a opposé à Puyol notamment. L’Ivoirien a été remplacé par un Fernando Torres décisif, lui qui était si malheureux ces derniers temps…
On n’a pas aimé
Le Barça a perdu de sa superbe. Triste visage affiché par des Blaugrana qu’on annonce en fin de cycle. Emoussés, en manque d’inspiration, de vitesse dans les enchaînements, les hommes de Guardiola n’ont jamais trouvé la clé pour déstabiliser davantage ce bloc londonien. A commencer par Lionel Messi, bien malheureux dans cette double-confrontation…
Barcelone/Chelsea en images


FC Barcelone abandonne Gareth Bale !

Le FC Barcelone aime Gareth Bale, et Gareth Bale aime le Barça. L'histoire d'amour entre les deux tourtereaux avait donc tout pour se matérialiser, mais la gourmandise de Tottenham devrait faire capoter l'opération.

Le FC Barcelone est l’une des rares grosses cylindrées européennes à constituer son groupe professionnel avec une bonne partie de joueurs issus de son centre de formation. Il faut dire que, quand la Masia fait éclore des talents comme Lionel Messi, Andres Iniesta ou bien encore Xavi, le besoin de recruter ailleurs se fait soudainement moins présent. Néanmoins, les Blaugrana ne sont que très rarement avares lorsqu’il s’agit de dépenser pour recruter à l’étranger. L’été dernier, les pensionnaires du Camp Nou ont ainsi mis 26 M€ sur la table pour convaincre Udinese de lâcher Alexis Sanchez, tout en déboursant 35 M€ pour rapatrier Cesc Fabregas.

Quand le Barça aime, il ne compte donc pas, et n’hésite pas à sortir le chéquier. Une aubaine pour Tottenham pouvait-on alors penser, puisque les Catalans ont un faible avéré depuis plusieurs mois maintenant pour Gareth Bale. Un intérêt réciproque, le gaucher ne cachant pas son admiration : « Si vous parlez de Barcelone ou du Real Madrid, deux des plus grands clubs du monde, c’est quelque chose qui n’arrive qu’une fois. Si vous dites à de jeunes joueurs qu’ils peuvent jouer pour le Real ou le Barça, vous pensez qu’ils diraient non ? Probablement pas. Si ça arrive (une offre), vous devez étudier la chose avec sérieux. Mais pour l’instant ça n’est pas le cas, donc je reste concentré sur Tottenham ».

Le joueur séduit et le Barça conquis, tout porte à croire qu’un transfert est possible ! Encore faut-il y mettre le prix. Les Spurs ont fixé la barre à un peu moins de 50 M€, un chiffre conséquent. Et visiblement, cela pourrait bien faire capoter une bonne fois pour toute l’affaire. En effet, comme le révèle le Daily Mail, Pep Guardiola et sa bande auraient décidé d’abandonner cette piste. Ne disposant pas de moyens très élevés pour ce marché des transferts et ayant des pistes à plusieurs postes en tête, le Barça ne voulait pas mettre plus de 20 M€ sur la table pour enrôler Gareth Bale. Un écart substantiel de 30 M€, qui était insurmontable. Les supporters de Tottenham peuvent donc avoir le sourire, voilà un candidat crédible en moins. Reste à savoir si d’autres prétendants se bousculeront au portillon.

Réf: footmercato.net

Ligue des champions: le Barça veut renverser la situation face à Chelsea

BARCELONE (AP) — Encore convalescent après son humiliante défaite à domicile face au Real de Madrid en Liga espagnole, le FC Barcelone doit rapidement se reprendre s'il veut renverser la situation face à Chelsea, mardi soir au Camp Nou en demi-finale retour de la Ligue des champions, et obtenir le droit de défendre son titre en finale.

Le champion d'Espagne et d'Europe s'est incliné 2-1 samedi face à la formation madrilène, qui la distance maintenant de sept points en haut du classement de la Liga à quatre matches de la fin du championnat. La semaine dernière, les Catalans ont perdu 1-0 lors de leur déplacement à Londres en demi-finale aller de la C1.

"Le titre en championnat paraît perdu, mais nous pouvons encore atteindre la finale de la Ligue des champions", a reconnu Xavi Hernandez, le milieu de terrain du Barça. "Nous allons continuer à nous battre car nous savons que nous avons entre nos mains la possibilité de bien finir la saison".

C'est la première fois en presque trois ans que Barcelone essuie deux défaites consécutives. Mais les Catalans estiment pouvoir s'en relever. "Ce n'est pas un moment délicat, c'est un moment prometteur", a assuré Xavi Hernandez. "Nous sommes compétitifs et cette équipe sait ce qu'il faut faire après avoir perdu: on accepte la défaite et on repart de l'avant".

Le club londonien a réussi à éviter la défaite lors de ses trois précédentes visites au Camp Nou. Mardi soir, il utilisera vraisemblablement la même technique ultra-défensive qu'à l'aller. Elle lui avait, notamment, permis de réduire considérablement l'influence sur le jeu de Lionel Messi.

Le triple Ballon d'or n'a en effet pas marqué à l'aller et a également été réduit au silence par les Madrilènes le week-end dernier.

"Ce que je vais retenir de ce match, plus que toute autre chose, c'est le niveau de concentration auquel il faut être. Si on déconnecte une seconde, ils ont tellement de joueurs qui peuvent changer le cours du match... C'est mentalement éreintant, plus que tout, mais toute la défense s'est bien concentrée ce soir", a confié le défenseur central de Chelsea, Gary Cahill, s'exprimant sur UEFA.com après la rencontre à Stamford Bridge,.

Le week-end dernier, les hommes de Roberto Di Matteo, l'entraîneur par intérim des Blues, ont fait l'équivalent d'une répétition générale en allant arracher le match nul (0-0) sur la pelouse d'Arsenal.

Reste qu'à Londres, les Catalans avaient été anormalement maladroits face à Petr Cech. Auteur de plusieurs arrêts décisifs, le portier tchèque avait par ailleurs été suppléé à deux reprises par ses poteaux. "Pour moi, le meilleur joueur de Chelsea, c'était leur gardien. Ils ont une chance de se qualifier pour la finale et j'espère qu'on retrouvera notre efficacité et un peu de chance devant le but", a estimé Daniel Alves, le défenseur brésilien du Barça.

Pep Guardiola, l'entraîneur catalan, pourra compter sur la fraîcheur de Cesc Fabregas et Gerard Piqué qui ont été ménagés lors du clasico face au Real. Absent à l'aller, Piqué pourrait jouer un rôle précieux par la qualité de ses relances. Barcelone, qui s'était fait prendre en compte à Londres, devra toutefois être particulièrement vigilant car un but des visiteurs risquerait de briser le rêve catalan de disputer une troisième finale de C1 en quatre ans.

A Chelsea, l'état de Didier Drogba, buteur à l'aller, constitue la seule interrogation majeure. L'Ivorien, qui avait marqué sur sa seule occasion du match mais constamment pesé sur la défense catalane, soigne une blessure au genou.

Le vainqueur affrontera le Bayern de Munich ou le Real de Madrid en finale le 19 mai à l'Allianz Arena de Munich. Mercredi soir, Madrid accueille la formation bavaroise qui s'était imposée 2-1 à l'aller.

Réf : nouvelobs

Le Barça marque le pas

L'impression visuelle ne trompait pas ces dernières semaines. Chelsea, mercredi en Ligue des champions, et le Real Madrid, samedi en Liga, ont confirmé que le FC Barcelone n'était plus tout à fait aussi étincelant que la saison dernière. Après avoir certainement dit adieu à leur titre de champion d'Espagne, les Catalans seront-ils en mesure de garder leur couronne européenne ?

Quelque chose a changé samedi soir. Pour la première fois depuis l'arrivée de José Mourinho sur le banc de la Maison Blanche à l'été 2010, le Real Madrid a battu le FC Barcelone à la régulière (2-1). Sans vice, sans coup tordu ou agressivité exagérée. Non, Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers étaient bien les plus forts samedi au Camp Nou, du moins les plus réalistes. A contrecoeur certes, Pep Guadiola ne pouvait qu'admettre cet implacable constat : "Je n'ai pas le sentiment que mon équipe était inférieure ce soir mais ce n'est pas facile de maintenir le rythme sur lequel nous jouons depuis quatre ans. Je félicite le Real pour sa victoire et aussi pour le titre de champion." C'est dit. Car ce Clasico s'accompagnera dans quelques jours, sauf cataclysme, d'une passation de pouvoir. Après le règne sans partage du Barça ces trois dernières saisons en Liga, le tour est (re)venu au Real Madrid, bientôt sacré pour la 32e fois de son histoire.

 Et le club catalan ne peut aujourd'hui que s'incliner. Moins brillant, moins irrésistible que la saison dernière, pour preuve ses quatre défaites concédées déjà cette saison en championnat. Plus dépendant que jamais de son lutin argentin, le génial Lionel Messi qui, lorsqu'il est bien pris par trois joueurs adverses, comme ont su le faire Xabi Alonso, Khedira et Pepe à l'occasion de ce Clasico, ne peut sauver la maison catalane à lui seul. A l'image du triple Ballon d'Or, les Barcelonais sont aujourd'hui dans le dur, émoussés physiquement, moins décisifs devant le but adverse. "Nous ne sommes pas dans notre meilleure forme", ne pouvait que constater Sergio Busquets, la sentinelle barcelonaise, à l'issue de la défaite de son équipe.

La tête à Chelsea

 Une baisse de régime, aussi faible soit-elle, qui n'a pas pardonné face à ce Real impérial, auteur de 109 buts en 34 matches cette saison en Liga, dont 42 pour le seul Cristiano Ronaldo. "Nous avons fait un bon match, mais ça n'a pas suffi", tranchait, lapidaire, Pep Guardiola. "Jusqu'au but de Madrid, nous étions bien, nous avions la balle. Mais nous nous sommes un peu précipités", regrettait Xavi, fatigué à l'image de son équipe et sorti à 20 minutes de la fin du temps réglementaire. Les absences de Piqué et de Fabregas au coup d'envoi, les titularisations de Thiago Alcantara et Tello ? Des choix qui font débat mais qui prouvent que le Barça se cherche en cette période. "J'ai fait l'équipe que je jugeais la plus à même de battre ce Real et de toute façon, les perdants ont toujours tort", balayait l'entraîneur catalan.

 Pour un peu la déprime poindrait en Catalogne. Mais Xavi s'y refuse. "Ce n'est pas un moment délicat, c'est un moment d'espérance. Nous avons entre nos mains l'occasion de faire une grande saison. Nous avons déjà trois titres", rappelle le milieu de terrain du Barça, le regard déjà tourné vers la Ligue des champions. "Ce soir, les joueurs sont tristes, très fatigués, mais dans leur carrière, ils ont déjà affronté des situations semblables et les ont surmontées", renchérit son entraîneur. Les Barcelonais ont peu de temps pour digérer la perte de la Liga et se remobiliser pour la réception de Chelsea mardi au Camp Nou. Avec le devoir de s'imposer par deux buts d'écart contre les Blues. Pas une mince affaire contre une équipe qui a prouvé qu'elle savait défendre...

 Messi et ses coéquipiers auront-ils la force de se hisser en finale de la Ligue des champions pour la troisième fois en quatre ans ? Même Pep Guardiola semble se poser la question. "Évidemment, le match de mardi marquera beaucoup la tendance de notre fin de saison. Soit nous passons l'obstacle Chelsea et nous penserons à défendre notre titre en Ligue des champions, soit nous nous réserverons pour la finale de la Coupe du Roi et je ferai souffler des joueurs qui en ont besoin." Deux hypothèses qui prouvent qu'une qualification pour la finale de la Ligue des champions est aujourd'hui loin d'être une certitude...
Réf: sports.fr

Barcelone oublie La Liga et se concentre sur la Ligue des Champions

Après la victoire du Real Madrid samedi à Barcelone (1-2), Pep Guardiola, l'entraîneur du Barça considère que les Merengues ont gagné le championnat. Reste la Ligue des Champions pour espérer remporter un trophée majeur. Rendez-vous mardi contre Chelsea.

« Je souhaite féliciter le Real Madrid pour sa victoire et pour le titre de champion d’Espagne qu’il a gagné aujourd’hui. » Cette phrase est signée Pep Guardiola après la défaite du FC Barcelone à domicile samedi face au Real Madrid. La première depuis 54 matchs toutes équipes et compétitions au Camp Nou. Avec sept points d’avance à quatre journées de la fin, il faut dire que le Real de Mourinho, qui aurait prolongé son contrat avec les Merengues, est bien parti. Ce n’est pas Iker Casillas qui contredira le technicien catalan : « Nous avons fait ce soir (samedi) un pas de géant vers le titre ». Prudent, le gardien madrilène précise : « Il reste encore des points en jeu et il faut respecter nos adversaires. Il n’y a rien de fait encore. Mais évidemment, je ne vais pas nier la réalité, sept points d’avance, c’est considérable. »

 Cette victoire, le Real la doit au deuxième but victorieux de Cristiano Ronaldo. Aitor Karanka, l’adjoint de Mourinho, n’a pas hésité à qualifier le Portugais de « meilleur joueur du monde ». Alimentant encore le débat de savoir qui est le meilleur entre Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, il est vrai, peu en verve samedi avec aucun tir cadré. Mais le futur champion d’Espagne, si l'on en croit les propos de Guardiola, peut se féliciter d’une performance collective de haut vol lors de ce Clasico : « On a fait un grand match. Je félicite mes coéquipiers, on a bien joué et on a tous mérité cette victoire », a déclaré le meilleur buteur de la Liga (42 buts) après le match. Même son de cloche du coté de Xabi Alonso : « On a souffert, mais on a contrôlé la partie à la perfection. » Pour Sergi Busquets, le milieu de terrain du Barça, les Catalans ne sont pas à leur « meilleure forme » actuellement. Même s’il veut retenir que les Blaugrana ont donné tout ce qu’ils pouvaient en restant fidèle à leur style.

 Se profilent maintenant les demi-finales retour de la Ligue des Champions qui attendent les deux équipes. Côté Real, tous les esprits étaient tournés vers le match contre le Bayern Munich dès la fin du Clasico. Défaits 2-1 à l’aller à l’Allianz Arena, les Madrilènes possèdent l’avantage d’avoir inscrit un but à l’extérieur. Suffisant ? Réponse mercredi. Pour Barcelone, cette semaine pourrait être celle de tous les échecs.  Après avoir quasiment perdu la Liga samedi, les coéquipiers de Leo Messi pourrait connaître la même désillusion en C1. Battu 1-0 à l’aller par Chelsea à Stamford Bridge, Pep Guardiola s’est pourtant montré optimiste malgré les deux défaites consécutives : « Mes joueurs sauront se relever. Ils savent l’importance du match de mardi. » En cas de nouvel échec, il ne resterait que la Coupe du Roi (finale le 25 mai contre Bilbao) aux Catalans pour décrocher un trophée cette saison.

Réf : football365.fr

Analyse du Clàsico: Le changement c’est maintenant / Notes des joueurs

Plus réaliste, le Real Madrid s’impose avec panache chez une équipe catalane qui a trop souvent bafouillé son football. Le titre est joué.

Le verdict est tombé, le Real Madrid sera certainement le nouveau champion. Et sur la rencontre de ce soir, Madrid le mérite. Avec du caractère comme toujours, les merengues ont pris le match comme il le fallait. Avec calme, sang froid, et une grosse dose de réalisme. Le Real s’était mis dans les meilleures dispositions possibles en scorant sur corner, par Khedira, qui venait pousser un ballon que Puyol eu la bonne idée de protéger à 1 mètre de sa ligne (16’). Un début qui aurait pu être bien différent si Casillas n’était pas sorti à bon escient devant Alves, qui avait flairé le bon coup en interceptant une mauvaise relance de Pepe (8’).Tenant le ballon sans jamais vraiment déséquilibrer l’arrière garde blanche, Barcelone eu la balle de l’égalisation, par Xavi (25’). Le passage au 3-4-3 a permis aux a catalans de mieux élaborer leur attaque, de se tenir aux abords de la surface du Real, mais la lumière ne venait pas. Ni de Xavi, ni de Messi et encore moins de Tello. Sans l’accaparer, le jeune et prometteur ailier à souffert de la comparaison, multipliant les mauvais choix et grignotant son face à face avec Casillas (54’).A ce niveau, cela ne pardonne pas.

Ronaldo n’a pas tergiversé
Une occasion que ne laissa pas passer Ronaldo. Car à 20 minutes de la fin, Sanchez, tout frais, trainé dans la surface et venait conclure une action confuse, initié par Messi  (70’). On se dit alors que Madrid payé ses efforts dans le replacement, l’harcèlement sur le porteur du ballon. Destinée à l’enfer jusqu’à la fin, le Real était menée au paradis, et très vite. Ronaldo, formidablement lancé par Ozil, en était le guide (73’). Il n’y avait pas de place au doute. Seul le silence régné au Nou Camp. Il faudra pourtant que les fidèles retrouvent de la voie, car c’est la muraille Blues qui se dresse mardi. Elle sera allemande pour le Real, mais elle paraitra un peu moins haute. Bien moins que l’édifice bleu et rouge qui se tenait face au Real Madrid au coup d’envoi de cette saison.
 Les joueurs :

Valdès (6) : Impérial sur la tête de Ronaldo (5’), le portier réagit vite sur la tête de Pepe entrainant l’ouverture du score mais sort un peu précipitamment sur le second.
Alvès (5) : Que ce soit à plat ou en 3-4-3, il n’a jamais plongé dans le dos de Coentrao. De la présence sur son côté mais un apport offensif mitigé.
Puyol (3) : Quelle erreur de vouloir protéger ce ballon devant son but ! Un mauvais choix qu’il a crispé tout le long du match.
Mascherano (5,5) : El Refecito n’a pas surnagé, mais il fut l’auteur de superbes retours, comme celui devant Benzema (43’). Pas irréprochable sur le second but.
Adriano (5,5) : Il a encore fait son match. Audacieux, il a osé, comme sur la frappe amenant le but de l’égalisation. Mais il ne put réellement dédoubler avec  Tello.
Sergio (4) : Pas écolo, Sergio a eu du déchet, et pas qu’un peu. Une première relance qui a souvent terni l’initiative catalane en plus de mettre sa défense en danger (14’).
Thiago (5,5) : Il n’a pas tout bien fait, perdant quelque ballons betement, mais il a porté la responsabilité de la première relance quant le manque de mouvement se fit sentir. Un décalage parfait pour Tello (54’) et une activité qui n’a souffert d’aucun temps mort.Audacieux.
Xavi (5,5) : Son face face perdu avec Casillas a été un tournant. Il eu la bonne idée de se rapprocher de Messi pour lui servir d’appui, mais n’a pas complètement mis de l’ordre dans le jeu des siens.Une frappe de peu à côté juste avant sa sorti pour Sanchez, qui  a bien senti le coup pour pousser le ballon au fond.
Iniesta (5) : Peu performent balle au pied, le Manchego n’a pas trouvé l’étincelle. Assez nerveux, il  a semblé manqué de jus pour faire parler son coup de rein. D’une talonnade, il participe au but de l’égalisation, mais c’est trop peu. Un petit Iniesta, ca change le Barça.
Messi (5,5) : Même quant l’espace manqué, il a réussi à tourner le jeu ou s’extirper des lignes adverses. Ses accélérations apparaissaient comme la seule arme capable de faire vaciller ce Real, comme l’atteste l’action amenant le but de Sanchez. Les courses de Cesc lui ont manqué, personne ne s’immisçant dans le dos du Real. Aurait-il dû moins décrocher ? Avec Thiago, Iniesta et Xavi , ce ne sont pas les relayeurs qui manque.
Tello (4) : D’abor den jambes, le jeune ailier a trop mal fini ses actions, comme sur cette frappe écrasée (20’). On retiendra ce plat du pied trop ouvert à 6 mètres des buts.
Casillas (6,5) : Une lecture du jeu parfaite, lui permettant de prendre le dessus devant Alvès. Il ne semble pas irresponsable du duel perdu de Xavi. Solide.
Arbeloa (4) : Sans vraiment trembler face à Tello, c’est son jeu de position qui faillit couter cher. Pris dans son dos sur la passe de Thiago, il parait juste sur la frappe d’Adriano amenant l’égalisation.
Pepe (6,5) : Un duel gagné qui profite à Khedira, et une flopé de jaillissement bien sentis. Il a defendu debout, chose assez rare pour être soulignée. Un bilan terni par une relance catastrophique qui faillit profiter à Alves (7’).
Ramos (7,5) : Tonique et bien sur ses appuie, Sergio a livré un gros match. Son retour devant Messi à la 90ème minute est un modèle d’intervention. Un Ramos taille patron.
Coentrao (5,5) : Il eu la bonne idée de s’atteler à bien défendre.  Particulièrement scruté après sa mauvaise performance à Munich, le portugais ne s’est pas embarrassé dans la relance, mais rend une copie sans bavure.
Khedira (7) : Sans même compter son but, peut être entaché d’un hors jeu, la performance de l’allemand fut remarquable. Sami Khedira c’est 17 ballons chipés, symbole d’un homme qui défend en avançant.
Xabi Alonso (6) : IL n’a pas cherché à presser haut coute que coute, mais lorsqu’il le fit, ce fut à bon escient, comme sur cette enchainement à destination de Benzema (11’).
Ozil (5,5) : Il n’a pas réussi la moitié de ses passes, payant les frais de son investissement au pressing, mais il a parfaitement dosé celle qui fit basculer le match. Héro malheureux du dernier Clàsico, il sera surement le héros oublié de celui-ci.
Ronaldo (5,5) : Pas vraiment dans le coup hormis une tête splendide claquée par Valdès (5’), ce Clàsico restera, en partie, estampillé Ronaldo. Il n’a pas tremblé dans un moment crucial pour son équipe.  Et ca vaut de l’or.
Di Maria (4) : Encore nettement en dessous de ses partenaires, l’argentin a péché non pas par excès de gourmandise, mais par un maque de réactivité dans la zone de vérité. Doit souffler.
Benzema (5,5) : Convaincant dans son rôle de pivot, Karim a croqué dans chaque ballon touché, en tentant sa chance de loin (61’). Il a mal négocié son duel devant Mascherano (43’), par manque de jus surement. Une justification compressible au vu de son, investissement à gêner  la relance adverse.


source: footespagnol.fr

Guardiola: "Ce sera plus ouvert"

Semaine décisive pour le Barça de Pep Guardiola, qui entre ces deux matches des demi-finales de la Ligue des Champions face à Chelsea, dispute un nouveau clasico brûlant ce samedi, sur sa pelouse du Camp Nou face au Real Madrid. A 4 points des Madrilènes de Mourinho à quatre journées de la fin de la saison, l'entraîneur catalan s'avoue déjà "content d'avoir réussi à prolonger le plus longtemps possible le suspense de cette Liga".


Vous attendez vous un match plus ouvert et à un Real moins défensif que Chelsea ?
 Oui bien sûr ! Le Real vient au Camp Nou pour remporter le match, pas pour spéculer sur un résultat nul. Ce sera donc plus ouvert. Je crois que Madrid va venir nous chercher très haut et ne restera pas en arrière. La Liga est à portée de leurs mains. Ils vont donc tout faire pour nous battre.

Quand le Real Madrid avait 10 points d'avance sur vous, on a dit que ce clasico serait l'occasion pour eux de célébrer le titre. Est-ce que cet excès de confiance madrilène vous a motivé ?
 Je ne sais pas. J'ai senti cet excès de confiance dans les médias affiliés au Real Madrid, mais pas cher les joueurs ni chez leur entraineur. Je crois que c'est notre travail et notre persévérance qui nous ont permis de réduire la distance. On est content d'avoir réussi à prolonger le plus longtemps possible le suspense de cette Liga.

Affrontez-vous le meilleur Real Madrid depuis 4 ans ?
 Madrid joue toujours très bien ! J'ai toujours trouvé que le Real était une équipe très forte et très dangereuse, quand j'étais joueur et depuis que je suis entraineur. Je ne l'ai jamais trouvé plus ou moins forte. C'est une équipe qui nous a toujours posé énormément de problème, une équipe très physique, qui joue toujours à son maximum face à nous. Mais nous avons un avantage, nous savons que la victoire est indispensable, afin d'avoir encore une chance de remporter cette Liga. Mes joueurs sont hyper motivés.

"Mes joueurs savent très bien ce qu'ils ont à faire"

Pensez-vous que votre équipe est prête à remporter tous les matchs qui lui restent d'ici la fin de la saison et donc pouvoir remporter des titres ?
 Ce sera très difficile. On a des matchs très compliqués qui nous attendent: ce clasico, puis le match face à Chelsea, avant de recevoir l'Espanyol. Nos adversaires sont tous redoutables et j'ai beaucoup de respect pour eux. Maintenant on va voir jusqu'où on peut aller.

Alexis Sanchez pourra-t-il jouer ?
 Il s'est entrainé tout seul hier soir. Il a eu des douleurs après le match face à Chelsea et on a des doutes sur sa présence ce soir.

Pouvez-vous nous donner des nouvelles de Gerard Piqué, qui n'a pas joué face à Chelsea ? Sera-t-il titulaire ?
 Je n'ai pas encore arrêté mes choix. Gérard revient de blessure. Face à Chelsea, Puyol et Mascherano étaient en meilleure forme. Mais Gérard sait très bien l'estime que j'ai pour lui. On a commencé cette aventure ensemble il y a 4 ans. C'est une personnalité incontournable dans le vestiaire. Evidemment il veut jouer tous les matchs, c'est difficile pour lui d'accepter d'être sur le banc. Mais bon on verra ce soir s'il joue.

Dans quel état d'esprit les joueurs abordent ils ce clasico après cette défaite face à Chelsea ?
 Ils vont un peu mieux qu'au lendemain de la défaite et encore mieux que mercredi soir à Londres. Je pense donc qu'ils seront en pleine forme juste avant le match. Ils ne réfléchissent pas trop. Ils savent qu'ils doivent remporter ce match coûte que coûte et ils vont tout miser sur l'attaque. Ils savent très bien ce qu'ils ont à faire.

"Je souhaite bonne chance à l'arbitre"

Craignez-vous plus José Mourinho ou Cristiano Ronaldo ?
 Ce sont les joueurs qui sont sur les terrains ! Evidemment je crains plus Cristiano. Il réalise une saison ahurissante avec un nombre incroyable de buts. Lui et Messi sont des joueurs absolument hors normes.

Vous avez remporté la quasi-totalité des clasicos depuis que vous entrainez le Barça. Avez-vous un secret ?
 J'appartiens à un club très fort qui possède une idée de jeu ancrée depuis de nombreuses années. Je ne pourrais jamais trahir cette philosophie basée sur la formation des joueurs. On peut également compter sur le recrutement ponctuel de très grands joueurs, qui nous permettent de remporter tous ces matchs. Il y a ici un état d'esprit extraordinaire. En 4 ans, cette équipe a remporté 16 titres. Mes joueurs pourraient avoir envie de souffler un peu, de laisser tomber cette Liga: et bien non ! Ils ne lâchent rien, ils se sont remontés les manches pour rattraper leur retard.

L'été dernier vous avez regretté le climat délétère qui entourait ces clasicos, notamment lorsque José Mourinho a planté son doigt dans l'oeil de votre adjoint Tito Vilanova.. Pensez-vous toujours la même chose ?
 Pour être honnête, les clasicos de ces dernières années ne sont pas de bons souvenirs. Ce ne sont pas les matchs où j'ai été le plus heureux, que ce soit dans les victoires ou dans la défaite. Ça n'a pas été agréable car à chaque fois il y a eu des incidents qui n'étaient pas liés au jeu. Mais bon, ca fait partie du passé. J'espère maintenant que ce match va bien se passer. Le monde entier va nous regarder, alors je souhaite bonne chance à l'arbitre.

Réf: nouvelobs

Pro-Barça ou pro-Real, la presse espagnole fait aussi le clasico

Un "clasico" Real Madrid-FC Barcelone, c'est deux équipes, deux régions, mais aussi deux presses qui s'opposent. D'un côté, les pro-Real Madrid - les quotidiens As, Marca - de l'autre les pro-Barcelone - comme Sport et Mundo Deportivo. Et cette rivalité n'a rien de confraternelle, les unes rivalisant d'exclamations et d'éditoriaux enflammés contre le camp honni. Les éditions barcelonaises de vendredi s'inquiètent du jeu dur pratiqué par Mourinho, les madrilènes démontrent que Ronaldo est plus efficace que Messi. En ligne, le site du Mundo Deportivo demande à ce que Madrid paye après la contre-performance des Catalans à Chelsea, pendant que Marca espère que le Real mettra le grappin sur Messi.

Et quand l'un ou l'autre gagne un "clasico", c'est un acte de guerre déclaré à l'adversaire, ou à l'arbitre. Pour exemple, les deux unes ci-dessous, la première accusant l'arbitre d'avoir faussé le match, la seconde se riant du score (5-0) comme dans une cour de récré. "L'Espagne vit pour le foot et en particulier pour ces deux clubs, selon Juan Pedo Quiñonero, journaliste au quotidien généraliste ABC. Cette presse a toutes les raisons de surfer sur ces passions, les déchaîner, et continuer ainsi à bien gagner sa vie. Mais même sans parler d'argent, on ressent l'influence de la culture latino-américaine et sa déraison footballistique, celle-là même qui fait crier 'gooooooool' aux journalistes radio comme en Argentine."

Une déraison qui se confirme dans le scandale du "Villarato", du nom d'Angel Maria Villar, le président de la fédération espagnole. D'après As, il favoriserait le Barça ces dernières années par le truchement d'arbitres plus enclins à donner des cartons rouges et des penaltys pour les "Blaugranas". Pour Guillaume Bontoux, journaliste pour la radio nationale espagnole RTVE, ces journaux sont faits "pour et par les supporteurs". Ainsi leur donne-t-on ce qu'ils veulent, soit une opinion et du football, qui représente une majorité écrasante des sujets évoqués. Seuls Fernando Alonso, Rafael Nadal et Alberto Contador ont parfois les faveurs de leurs pages. La semaine dernière, sur sept unes de Marca, Ronaldo est présent six fois. "Ils fonctionnent comme une presse locale, en traitant aussi de l'actualité des autres clubs de la ville, poursuit Bontoux, et ils ne sont pas ou peu distribués dans la région adverse."

Aux autres clubs point de salut ? Mundo Deportivo possède une édition à Madrid focalisée sur... l'Atletico Madrid et une édition basque pour les deux clubs locaux, As paraît à Séville et s'intéresse au FC Séville, et Marca fait vendredi sa une sur la performance de l'Atletico Madrid, vainqueur la veille en Ligue Europa. Culture locale, toujours. En Espagne, pas de L'Equipe ou de Gazzetta dello Sport se posant comme élément fédérateur.

Mais l'aspect parfois racoleur de ces titres n'empêche pas l'expertise selon Ramon Llopis-Goig, sociologue du sport à Valence, qui tempère : "Ce n'est pas juste de les circonscrire à une culture tabloïd, malgré leur subjectivité et leur violence verbale. Il y a une façade sensationnaliste qui cache une connaissance technique et tactique. Et le ton véhément a tendance à prendre plus de place ces dernières années." Et puis parce qu'il existe une presse généraliste, à la manière de la presse anglaise, qui donne de l'espace au sport et s'emploie à la neutralité. Pour Juan Pedro Quiñonero, c'est une simple distribution des cartes : "La qualité du traitement sportif chez les généralistes laisse aux spécialistes la futilité et l'extravagance."

"ILS SONT PROPRIÉTAIRES DE L'IMAGE DU CLUB"

Dans les deux cas, madrilène et barcelonais, la vie des clubs et la passion fédérée dépassent la frontière sportive. Il est logique que cette opposition soit attisée par le régionalisme espagnol avec ici ses deux plus importants représentants. Impossible de créer un journal dans une de ces deux villes et de s'extraire du contexte politique, a fortiori quand ce dernier vous sert. "Leurs positionnements très clairs ont permis à ces journaux d'être devenus les propriétaires de l'image du club", remarque Ramon Llopis-Goig.

Cette passion fait partie du folklore du duel footballistique le plus réputé au monde. Loin d'être un détail, cette presse est lue chaque matin par des centaines de milliers de lecteurs. Le tirage de Marca avoisine par exemple les 360 000 exemplaires par jour, le deuxième meilleur score du pays derrière El País. Ceux des quotidiens barcelonais se chiffrent autour de 150 000. "Et plus la crise touche les journaux espagnols généralistes, mieux se porte la presse sportive", selon Juan Pedro Quiñonero. Si bien qu'elle influence les clubs qu'elle couvre.

"Si José Mourinho ne parle plus à la presse ces derniers jours, raconte Guillaume Bontoux, c'est clairement lié aux critiques faites par As, et si Manuel Pellegrini a été évincé il y a quelques années, Marca, qui avait titré "Casse-toi vite", n'y est pas pour rien." Loin de pouvoir concurrencer ces mastodontes, Ramon Llopis-Goig remarque tout de même l'émergence d'une troisième voie : "Un type de presse sportive est récemment apparu, sérieux et compétent, avec des revues comme Quality Sport et surtout Panenka." Une autre presse sportive "es posible".

Source: lemonde.fr

Puyol - Ramos, à la croisée des mondes

Au coude à coude en Championnat, le FC Barcelone et le Real Madrid se livrent une bataille intense et emplie de suspense en Liga. A l'aube du clasico, prévu samedi (20h00), portrait croisé de Carles Puyol et de Sergio Ramos. (Photo Presse-Sports)

Ce sont deux combattants, deux guerriers. Carles Puyol, symbole de l'identité catalane, et Sergio Ramos, incarnation du prestige madrilène. Deux joueurs, complémentaires, complices le temps de quelques matches sous le maillot de la Roja, qui évoluent le reste du temps dans deux clubs que tout oppose. Deux clubs aux antipodes l'un de l'autre, dont les cultures et les aspirations diffèrent. Deux formations qui sont sans cesse amenées à se côtoyer, au rythme de leur mano a mano en Liga. Mais qui prennent le soin de ne jamais s'assembler, qui s'appliquent à cultiver leurs divergences. Rivaux ancestraux, le FC Barcelone et le Real Madrid se retrouveront pour un clasico décisif, samedi soir au Camp Nou. Alors que quatre points seulement séparent les deux équipes en Championnat, Sergio Ramos et Carles Puyol s'évertueront à défendre leur «patrie». Corps et âme, comme toujours.

Puyol, le Barça dans le sang

Rugueux, teigneux, rudes au duel, les qualificatifs sont nombreux. Rarement, toutefois, ils sont à la hauteur de leur dévouement. Les deux joueurs, sacrés champions du monde en 2010, se distinguent par un engagement de tous les instants, une détermination épique et une obstination sans faille. Pur produit de la Masia, où il est arrivé à l'âge de 17 ans, Puyol est, en plus d'être exemplaire de combativité, un redoutable meneur d'hommes. Atypique, naturel, il personnifie la ténacité et reflète, avec caractère, la résistance menée à l'encontre de la capitale. Il l'a transmet, également, grâce à son charisme et son aura, hors du commun et reconnus tous. S'il n'affiche pas l'élégance d'un Iniesta, le talent brut d'un Messi ou l'aisance d'un Xavi, il a su gagner le respect, au fil des saisons, compensant ses (relatives) lacunes techniques par un pur et simple don de soi.

Ramos a marqué son territoire

Ramos est, lui, devenu une des figures du Real Madrid, malgré ses origines sévillanes. Il a su intégrer les codes de la Maison Blanche pour en devenir un cadre incontestable. Leader, sur le terrain comme dans les vestiaires, le Merengue, digne successeur de Fernando Hierro, excelle dans les duels et domine le domaine aérien. Sa polyvalence, sa maîtrise de l'adversaire et son intelligence de jeu, associées à sa grinta et sa rage de vaincre, l'ont propulsé parmi les meilleurs défenseurs mondiaux. Si son engagement est parfois visé par les critiques, Ramos est une valeur sûre du Real. Il a conquis ce territoire qui n'était pas le sien pour aujourd'hui y régner. Au niveau international, il reste également une des forces vives de la Roja et en incarne le futur. Puyol, lui, en restera un glorieux emblème.


Réf: francefootball

Mourinho, l'occasion ou jamais

Alors que le Real Madrid (1er) se déplace au Camp Nou ce samedi à 20h pour affronter le FC Barcelone (2e), José Mourinho pourrait voir la Liga lui échapper en cas de défaite contre le Barça. (Photo Presse-Sports)

José Mourinho y est presque. Avec 4 points d'avance sur le rival barcelonnais à quatre journées de la fin, le technicien portugais n'a jamais été aussi proche de remporter la Liga. Et pourtant, il risque de tout perdre. A quatre journées de la fin, une défaite permettrait aux hommes de Guardiola revenir à un point. Dire si ce classico est crucial. Très crucial.

Laver l'affront de ses premières saisons à la tête de la Casa Blanca est devenue une obsession pour le Mou. Jamais dans sa carrière il n'avait été aussi malmené par un adversaire. La fameuse « manita » (victoire 5-0 du Barça le 29 novembre 2010) constitue un profond traumatisme. Humilié à maintes reprises par son rival Pep Guardiola, chahuté par la presse pour son mauvais comportement, Mourinho semble tenir sa revanche.

Quitte ou double

Le technicien portugais a tout tenté cette saison pour enrayer la suprématie catalane. Le Real Madrid est en train de réaliser une saison incroyable. Peut-être la meilleure de son histoire. L'équipe du Special One affole les statistiques. Avec 107 buts en 34 journées, les Merengues ont égalé le record du nombre de buts inscrits en une saison par le Real de 1989/1990. Les pensionnaires de Santiago Bernabeu ont même compté jusqu'à 9 points d'avance sur le Barça.

Mais rien n'y fait : les coéquipiers de Lionel Messi s'accrochent toujours. Au grand dam du Mou. Avec 2 matches nuls consécutifs, les Madrilènes ont vu leur avance fondre comme neige au soleil. Qu'importe, la finale du Championnat se joue samedi. Et Mourinho entend bien réaliser un coup double : remporter le premier clasico de sa carrière en Championnat et la Liga ne pourra plus lui échapper. Cerise sur le gâteau, The Special One décrocherait ainsi l'incroyable record de remporter le Championnat dans quatre pays différents (Portugal, Angleterre, Italie et Espagne).

Un départ ?

Le Mou entend mettre toutes les chances de son côté pour réaliser son objectif. Le Portugais s'est en effet montré particulièrement superstitieux à quelques heures de l'affrontement contre le Barça. D'après Marca, le coach portugais a réuni ses joueurs cette semaine pour invoquer "l'esprit de Mestalla". C'est à Valence en effet que les Madrilènes étaient parvenus vaincre le rival catalan pour décrocher une 18e Coupe du Roi. «J'ai confiance en vous», leur aurait lancé The Special One.

En cas de défaite, le spectre d'un énième échec en Liga risque de faire trébucher les Madrilènes. L'échec de trop ? Selon le quotidien As, José Mourinho aurait confié à son entourage qu'il souhaitait partir du Real Madrid à la fin de la saison. Le Portugais aurait dit «à ses proches qu'il s'en allait à la fin de la saison, quelle qu'en soit l'issue», indique le média espagnol. C'est (vraiment) cette année ou jamais pour Mourinho.


Réf: francefootball

Ligue des Champions: Barça se heurte au mur londonien

Demi-surprise en ce soir de demi-finale de Ligue des Champions, avec la victoire des Blues de Chelsea face au FC Barcelone, qui s'est cassé les dents face au réalisme londonien.

On ne dira pas que le FC Barcelone avait déjà la tête au Clasico qui se profile à l'horizon, le week-end prochain, déterminant pour la conquête de la Liga. Mais dans l'impact et dans la réussite, les Catalans n'y étaient pas, mercredi soir face à Chelsea. 78% de possession de balle n'auront pas suffi à faire bouleverser le match en leur faveur.

Messi en-deçà et c'est tout le Barça qui en souffre
Et pourtant, la balle a circulé, circulé, circulé. Mais ça n'était pas assez. Le plan concocté par Roberto Di Matteo, l'entraîneur de Chelsea, qui fait décidément plus que jouer les utilités à la tête du club londonien, a eu raison de toutes les ambitions de jeu blaugrana. Les incursions de Messi, les cavalcades de Dani Alves n'auront pas eu raison de la solidité défensive de la charnière centrale des Anglais, composée de John Terry et Gary Cahill. Ajoutez à ça le manque flagrant de réussite de Cesc Fabregas, pourtant souvent idéalement lancé (17e, 26e), la justesse oubliée aux vestiaires d'Alexis Sanchez, et vous comprendrez rapidement pourquoi les Blues ont réussi là où des dizaines d'équipes se sont loupé cette saison. 

Il y avait toujours une patte de Raul Meireles, la tête de John Terry ou le tibia de Gary Cahill pour parer aux velléités offensives catalanes. Et malgré les raids solitaires de Lionel Messi, nettement moins tranchant sur la pelouse de Stamford Bridge. Les Londoniens, positionnés très bas, agressifs et déterminés, se jetaient toujours à 4 ou 5 sur la star argentine du FC Barcelone. Lequel se causa même une belle frayeur avant la mi-temps, subissant les joies de la pelouse mouillée et glissante. L'adducteur droit touché, la Pulga finissait la première période en grimaçant, perdant même un ballon sur lequel se jetait Ramires, qui filait au but côté gauche, centrant pour Didier Drogba qui ouvrait le score du pied gauche (46e, 1-0).

Drogba a trouvé la paix
L'Ivoirien, préféré à Fernando Torres à la pointe de l'attaque londonienne, s'est finalement vengé de l'affront qu'il avait subi il y a trois ans, au terme d'une demi-finale retour pour le moins litigieuse. Particulièrement énervé à l'issue de la rencontre, perdue sur le fil, il avait parlé d'une "putain de honte", lui valant plusieurs matches de suspension. Mercredi soir, l'Ivoirien s'est montré plus que volontaire pour sa dernière apparition à Stamford Bridge en Ligue des Champions. Toujours aux aguets en contre, ne rechignant pas à la tâche défensive, l'ancien Marseillais s'est montré essentiel dans le succès des siens, rappelant qu'à 34 ans, on n'est définitivement pas fichu, comme on semble parfois le penser de ce côté de la Manche.

Mais de cette demi-finale, on ne retiendra pas grand chose d'autre. Les conditions climatiques ont rendu la pelouse difficilement praticable, suscitant de multiples glissades, des contrôles, des tacles et des passes particulièrement mal appuyées. Pour la suite, le FC Barcelone n'a pas vraiment de souci à se faire. Ce 1-0 ne change pas grand chose, et on veut bien croire que les Catalans sauront montrer un tout autre visage au match retour, le 24 avril au Camp Nou.

réf: chronofoot

FC Barcelone : Maxwell n'oublie pas Abidal

Ami d'Eric Abidal depuis son passage au FC Barcelone, le joueur du PSG Maxwell n'oublie pas le défenseur français qui a subi une greffe du foie en début de semaine.

 Le milieu du football professionnel génère parfois de belles histoires humaines. Maxwell et Eric Abidal, en concurrence au FC Barcelone, ont ainsi tissé de véritables liens d'amitié.

« Nous sommes très proches »

En conférence de presse Maxwell, transféré cet hiver du FC Barcelone au PSG, s'est montré réellement concerné par l'opération subie par Eric Abidal mardi (une greffe du foie) : « Avec Eric, nous sommes très proches. J'ai appelé récemment son médecin qui m'a donné des nouvelles rassurantes à son sujet. »

« C'est un véritable ami »

Malgré la concurrence qui l'opposait à Eric Abidal lorsqu'il prétendait au poste d'arrière gauche au FC Barcelone, Maxwell a tissé des liens d'amitié avec le Français : « Je le soutiens et je compte d'ailleurs lui rendre visite à Barcelone dès que possible, car c'est un véritable ami. »

L'état de santé d'Abidal

Rappelons que l'état de santé d'Eric Abidal, greffé du foie mardi dernier au cours d'une opération qui a duré neuf heures, évolue favorablement selon les déclarations du président du FC Barcelone Sandro Rosell mercredi, précisant également que la famille du joueur ne souhaitait pas qu'il donne plus d'informations.

Eric Abidal peut en tout cas ajouter Maxwell à ses nombreux soutiens.

Réf : tf1.fr

Roberto Carlos: "Les adversaires du FC Barcelone doivent plus se battre"


L'ancien latéral gauche du Real Madrid, Roberto Carlos, a regretté le manque de combativité des équipes de Liga face au FC Barcelone.

L'équipe du Barça a étrillé Getafe sur le score de 4-0. Une performance qui permet aux hommes de Pep Guardiola de revenir à seulement 1 point du Real Madrid. Le club merengue a donc une pression énorme avant le derby face à l'Atlético Madrid ce mercredi soir. Toutefois, l'ancien international brésilien, Roberto Carlos, n'apprécie pas beaucoup les prestations des adversaires du club catalan: "Je pense que le Barça gagne trop facilement ses matches. Ils ne jouent pas de la même manière face au Real Madrid. Il faut absolument que les équipes de Liga gagnent des points face au Barça", a indiqué Roberto Carlos dans les pages du journal As.

L'ancien joueur des Corinthians estime également que les joueurs madrilènes ne doivent plus se concentrer sur les erreurs des arbitres: "C'est vrai que le Real Madrid a été pénalisé lors de certaines rencontres. Mais je pense que l'effectif du Real Madrid doit faire son autocritique et laisser les arbitres. On commence à se lasser des critiques envers les arbitres. Le Real Madrid doit gagner ses matches et oublier les arbitres", a avoué Roberto Carlos avant d'ajouter: "Le Real Madrid n'est pas sous pression actuellement. Je ne pense pas qu'ils iront avec seulement un point d'avance au Camp Nou. Ils restent encore des rencontres difficiles à disputer pour les deux équipes."

"Je pense qu'il n'y a pas de favori lors d'un derby"
Enfin, les hommes de José Mourinho doivent d'attendre à un match compliqué sur la pelouse de Vicente Calderon: "Le Real Madrid a obtenu des bons résultats dernièrement face à l'Atlético Madrid. Mais l'arrivée de Diego Simeone a fait du bien à cette équipe. Le Real Madrid devra vraiment se méfier. Je pense qu'il n'y a pas de favori lors d'un derby", a conclu l'ancien défenseur de l'Inter Milan.

Réf: chronofoot

Chelsea : Juan Mata, "Nous pouvons éliminer le FC Barcelone"

Juan Mata, le milieu offensif espagnol de Chelsea, est persuadé que son équipe aura son mot à dire face au FC Barcelone en demi-finales de la Ligue des Champions.

Mercredi 18 avril prochain, à Stamford Bridge, puis le mardi 24 au Camp Nou, aura lieu la double confrontation entre Chelsea et le FC Barcelone, pour le compte des demi-finales de la Ligue des Champions.

"Une défense en équipe compacte, la clé du match", pour Juan Mata 
Comme le relaie SPORT, Juan Mata, le milieu offensif espagnol de Chelsea, transféré l'été dernier en provenance du FC Valence, est convaincu que l'ogre catalan n'est pas invincible : "Nous pouvons obtenir un bon résultat si nous réussissons à pratiquer notre jeu habituel. Pour cela, il faudra que nous empêchions le Barça de pratiquer son jeu fait de passes et de possession de balle. Il faudra faire preuve d'une précision chirurgicale lorsque nous attaquerons, et l'ensemble de l'équipe devra être très compact quand il s'agira de défendre. Là sera la clé de ces matches".

Chelsea contre le destin
Les Blaugrana, pour beaucoup, sont déjà en finale. Et les Blues ne représentent qu'un obstacle aisément surmontable pour Lionel Messi et ses coéquipiers. Mata refuse d'entendre parler de fatalité sportive : "Ils ont un des meilleurs joueurs du monde, Lionel Messi, dans leurs rangs. Mais rien n'est impossible. Ils ont des joueurs qui ont une expérience énorme dans ce genre de rencontres, mais nous aussi. Nous sommes en confiance et sommes sur une bonne série au niveau des résultats. On est qualifiés pour les demi-finales de la FA Cup et de la C1. Nous sommes également concentrés sur la poursuite de la 4e place, voire de la 3e, en Premier League. Et on sait qu'évidemment, il faudra sortir un grand match face au Barça". Chelsea est actuellement 5e en championnat, à 3 points de Tottenham, et à 5 longueurs d'Arsenal, respectivement 4e et 3e du championnat d'Angleterre.  

Mata se souvient qu'en 2009, jusqu'au but inscrit dans les tous derniers instants de la demi-finale retour de Ligue des Champions par Andres Iniesta (1-1 après le 0-0 du Camp Nou ; et la fameuse "Fuc....g Disgrace" évoquée par Didier Drogba à la fin dudit match, très controversé en son temps), Chelsea avait fait mieux que tenir la dragée haute aux Catalans : "Chelsea est passé très près de la qualification la dernière fois, je m'en rappelle très bien. J'espère que cette fois le résultat final sera différent".

Oriol Romeu confiant 
Même son de cloche du côté de son coéquipier et compatriote, le milieu de terrain Oriol Romeu : "Il y a 3 ans, Chelsea a démontré qu'il était capable de surpasser le Barça. Le Barça pratique un jeu toujours plus spectaculaire au fil des années, sans rien perdre de son envie de gagner. Mais nous pouvons les battre". Toutes les équipes qui rencontrent le Barça depuis ces 4 dernières années tiennent plus ou moins le même discours à la veille de leur match face aux joueurs entraînés par Pep Guardiola. Et la fin, on la connait tous. Mais les statistiques sont faites pour évoluer, alors qui sait ?  

Réf : chronofoot.com

Le Barça chasse Real Madrid

Real Madrid n'a jamais été aussi proche ! Alors que le Real compte encore quatre longueurs d'avance sur le FC Barcelone au sommet de la Liga, les Blaugranas reçoivent, mardi à 21 heures, Getafe dans leur Camp Nou pour, peut-être, un nouveau tournant dans ce championnat avant le Clasico programmé le 21 avril prochain. L'occasion pour les Catalans de revenir à un point de leurs rivaux honnis avant le déplacement périlleux des Merengues, mercredi soir, sur le pré Vicente-Calderon de l'Atlético de Madrid pour la suite de cette 33e levée.


 Non, le FC Barcelone n'est pas encore mort dans l'optique d'un quatrième titre consécutif de champion d'Espagne. Après le résultat nul du Real Madrid, dimanche, sur sa pelouse de Santiago-Bernabéu contre Valence (0-0), les Barcelonais ont l'occasion, mardi soir à 21 heures, de revenir à un petit point des Merengues en tête de la Liga. Pour cela, les Blaugranas devront impérativement empocher les trois points sur leur pelouse du Camp Nou face au "Geta" lors de cette 33e levée du championnat espagnol.

 Situé à 13 kilomètres de la capitale espagnole, Getafe tentera quant à lui de signer une seconde victoire cette saison contre le champion d'Europe en titre. Avec l'Osasuna Pampelune, le club de la banlieue de Madrid est ainsi le seul à avoir vaincu le mastodonte dans son enceinte du Coliseum Alfonso Perez cette saison. Le 26 novembre dernier, Juan Valera avait offert la victoire aux siens malgré une belle partition délivrée par le FCB dans le jeu.

Le Barça avec Xavi, Iniesta et Busquets ?

 Mardi soir, les Azulones devront néanmoins faire avec un terrain bien plus large que le leur et, surtout, endiguer une série de 9 victoires consécutives en Liga de la part de leur adversaire du jour pour décrocher les trois points. Si Lionel Messi marche sur l'eau actuellement, l'Argentin est simplement à l'image de sa formation : littéralement injouable. L'AC Milan en a d'ailleurs fait les frais la semaine passée en quart de finale retour de la Ligue des champions. Impérial à domicile, le Barça reste même sur 33 matches sans revers en championnat dans son somptueux écrin. Et, avec les retours attendus dans le onze de départ de Xavi, Andrés Iniesta et Sergio Busquets, tous préservés par Guardiola à Saragosse, le FCB devrait normalement s'approprier un match qui pourrait, en cas de succès, le ramener à une longueur du Real Madrid. Surtout que les Merengues auront une toute autre rencontre à négocier dès mercredi avec, à Vicente-Calderon, le derby madrilène contre l'Atlético de Diego Simeone.

 C'est donc le moment ou jamais pour les Blaugranas de revêtir leur habit de lumière pour mettre la pression sur le Real Madrid avant un Clasico, prévu dans 11 jours, que certains imaginaient déjà anecdotique. Dixième, Getafe pourrait toutefois rendre service à son voisin en signant une 5e victoire lors de ses 7 dernières sorties. Nul doute que Luis Garcia Plaza, son entraîneur, ne serait pas contre offrir un petit coup de pouce à Cristiano Ronaldo et compagnie. A 39 ans, ce natif de Madrid signerait là un authentique exploit en ramenant un succès de Catalogne...


Réf : football.fr