Grâce à une superbe entame de match, le Real Madrid remporte la Supercoupe (2-1). Le FC Barcelone, réduit à 10 après l'expulsion de Adriano, n'a existé que par intermittence.
Et le doute a changé de camp. En l'espace de 90 minutes, les visages crispés de José Mourinho et de son clan ont laissé place au soulagement, puis à la joie. Le coach portugais souhaitait retrouver son Real de l'an passé, il a été servi. Dès l'entame, Gonzalo Higuain, préféré une nouvelle fois à Karim Benzema, ouvre le score sur une erreur de Mascherano (1-0, 11e). Quelques instants plus tard, c'est Ronaldo qui élimine Piqué d'une astucieuse aile de pigeon avant d'ajuster Valdés (2-0, 18e). Pas inoubliable sur ce coup-là, le défenseur catalan semble retomber dans ses travers de l'an passé, malgré une prestation convaincante au match aller. Et à l'image de celle de son gardien la semaine dernière, cela fait beaucoup d'erreurs individuelles pour le Barça.
Deux buts d'avance, mais le Real ne recule pas. On retrouve même dans son jeu la marque de fabrique de son adversaire : pressing haut et possession de balle. Après une nouvelle occasion pour Higuain, Ronaldo accélère et se fait stopper irrégulièrement par Adriano (28e). Carton rouge logique pour le Brésilien, remplaçant de Dani Alves blessé. Auparavant, Pepe, dont le retour a fait le plus grand bien à sa formation, s'était vu refuser un but. Complétement asphyxié, le Barça s'en remet alors au talent de Messi. D'un sublime coup-franc juste avant la pause, le prodige argentin redonne de l'espoir aux siens (2-1, 44e).
Song et Modric dans le grand bain
En début de seconde période, Pedro manque l'égalisation suite à la première longue période de domination des Catalans. Dans la foulée, Khedira (69e) et Higuain (80e) ont l'occasion de tuer le match, mais Valdés, encore une fois, puis le poteau, retardent l'échéance. Les dernières minutes permettent à Alex Song et Luka Modric de faire leurs débuts sous leurs nouvelles couleurs respectives.
Les deux recrues phares ont eu droit au meilleur côté des clasicos : pour ces deux premiers affrontements de la saison, les deux clubs ont opté pour le spectacle, et l'apaisement des tensions. Pas de quoi déplaire à José Mourinho, qui touche du doigt sa première victoire dans un clasico à Bernabeu, et son premier titre de la saison. Comme quoi, 90 minutes suffisent pour tout changer.
Réf: lequipe.fr
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